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Saturday, July 27, 2024

Hassle du langage: la Québécoise Marie-Soleil Labelle cogne à la porte de la série NASCAR Categorical Occasions

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Plongée dans le sport car depuis l’âge de 12 ans, une pilote de l’Outaouais cogne à la porte de la prestigieuse série NASCAR tout en poursuivant des études universitaires en génie mécanique et en technologie de l’informatique même si elle doit composer avec un hassle du langage (TDL), anciennement appelé dysphasie.

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Au second de ses débuts en karting pour le plaisir en compagnie de son père, Marie-Soleil Labelle ne savait pas qu’elle souffrait d’un hassle du langage (TDL). Elle a reçu le diagnostic en 3e secondaire, ce qui lui a permis d’obtenir de l’aide. Elle a aussi reçu un diagnostic de dyslexie.

«Avant le diagnostic, je n’avais pas les outils, raconte-t-elle. C’est à l’âge de 14 ans que j’ai obtenu les ressources pour m’aider. C’est pour aider les gens dans ma scenario que je suis porte-parole du regroupement TDL Québec. Je veux que les jeunes qui ont le même hassle que moi croient en eux et en leurs rêves. Ce n’est pas parce que tu as une petite différence que tu ne peux pas accomplir de grandes choses.»

Pas de honte à avoir

«Au début, j’avais honte et je ne voulais pas le dire, poursuit la pilote de 19 ans. J’intègre mon hassle tous les jours dans ma vie quotidienne. Je comprenais que j’avais un problème qui serait toujours là, mais je ne voulais pas me définir uniquement comme une personne souffrant d’un hassle du langage.»

Après avoir découvert le karting, Labelle a commencé la compétition à l’âge de 14 ans et elle avait sa propre voiture un an plus tard. 

Elle avait un volant dans la série Nissan Sentra l’été dernier. Elle a eu la piqûre en regardant l’émission de télévision La dérape.

«Field field», rentre aux puits

La communication entre le pilote et l’équipe est essentielle en sport car et il a fallu développer quelques trucs qui tenaient compte de la situation de Labelle. Le TDL implique un langage parallèle qui peut amener de la confusion dans les échanges.

«Au début, je tentais de faire des phrases, mais on s’est adapté en misant sur des mots clés, explique-t-elle. Quand le mécano me dit “field field”, ça veut dire que je dois rentrer aux puits. J’ai parfois des problèmes de syntaxe et le sens des phrases ne fonctionne pas toujours. J’ai aussi mon propre vocabulaire à l’event. Plus jeune au lieu de dire éteindre les lumières, je disais désallumer les lumières.»

Partager son expérience

«Quand j’ai commencé la course, je ne voulais pas parler au micro et je me cachais dans la remorque. Maintenant, je cours quasiment pour donner des entrevues. J’étais tremendous gênée et je parlais peu, mais le sport m’a permis de me dégêner. Le sport car m’a donné confiance et m’a fait grandir comme personne.»

En confiance, elle partage son expérience lorsqu’une opportunité se présente. 

«Je peux inspirer des gens, et c’est pourquoi je partage mon histoire. Je parle aux jeunes, mais aussi aux mother and father sur l’significance de bien encadrer leurs enfants. Les mother and father doivent être résilients parce que le parcours est plus difficile. Avoir l’opportunité d’inspirer des gens vivant avec un hassle et de souligner que les passions et le sport peuvent changer le cours d’une destinée est une likelihood précieuse.»

Un double baccalauréat

Après ses études secondaires, Labelle a fait l’deadlock sur le cégep pour s’inscrire à l’Université d’Ottawa où elle a amorcé un double baccalauréat qu’elle terminera d’ici trois ou quatre ans.

«J’ai réalisé qu’un TDL ce n’est pas grave et que d’autres réussissent. Mon parcours est beaucoup plus lengthy qu’un étudiant regular et je dois faire plus de sacrifices, mais ce n’est pas la fin du monde. C’est simplement un parcours différent. Je serai tremendous fière à la fin de mes études.»

À l’Université d’Ottawa, Labelle reçoit l’aide dont elle a besoin pour connaître du succès. 

«Il y a une personne qui prend mes notes et j’ai aussi droit aux notes du professeur, explique-t-elle. C’est lengthy lire et comprendre les questions. J’ai donc besoin de plus de temps.»

Un père toujours présent

Si Labelle peut compter sur de l’aide à l’école, elle mise sur un solide allié dans son quotidien. 

«Mon père m’a dit qu’il allait toujours m’accompagner, confie-t-elle. Parce que je ne peux pas tout faire toute seule, mon père n’est jamais trop loin pour m’aider et me soutenir. Le sport car, ce n’est pas la ardour de mon père. Mon père n’est pas un gars de char, mais il est à la retraite et il m’aide.» 

Qu’est-ce que le TDL 

Le hassle développemental du langage (TDL), anciennement appelé dysphasie, est un hassle neurologique. C’est un hassle lié au développement du cerveau. Donc, il est présent dès la naissance et il est everlasting. Il affecte la compréhension et/ou l’expression du langage. Le TDL s’exprime par des atteintes de nature et d’intensité qui peuvent varier. Elles se répercutent sur le bon fonctionnement du langage oral et la plupart du temps écrit (compréhension de phrases puis de textes, rédaction, and many others.).  

Sources : TDL Québec et CÉNOP




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