Depuis près de 20 ans, les chapitres de la saga Décadence se succèdent sur nos écrans, laissant derrière eux corps démembrés, entrailles dégoulinantes, coulisses d’hémoglobine et échos de maints cris d’effroi. En attendant la sortie du dixième volet, jetons un coup d’œil sur le passé de la franchise horrifique en 10 faits et anecdotes. Cœurs sensibles s’abstenir…
La prémisse
Le titre Décadence (ou Noticed, dans sa model originale) n’évoque qu’un obscure memento ? Ou, pire encore, rien ? Sa prémisse est restée la même depuis son premier chapitre, en 2004. L’infâme John Kramer, alias Jigsaw, place ses victimes dans des conditions, pièges, mécanismes ou trappes dont elles peuvent sortir vivantes… mais pas indemnes. Automotive pour retrouver la liberté, elles devront faire d’importants sacrifices, incluant souvent supplices corporels extrêmes et amputations infligées à autrui… ou à soi-même. Tout ça, pour leur apprendre à chérir une vie qu’ils ont trop souvent tenue pour acquise.
Picture d’archives
Du courtroom au lengthy métrage
C’est d’abord sous la forme d’un courtroom métrage de moins de 10 min que Décadence a vu le jour, en 2003. Celui-ci a impressionné les bonzes hollywoodiens à tel level qu’il a poussé la maison de manufacturing américaine Evolution Footage à fonder une division entièrement consacrée à l’horreur. Le lengthy métrage Décadence a ainsi été le tout premier projet de Twisted Footage.
Leigh Whannell dans une scène du courtroom métrage Noticed
Seize d’écran YouTube
Bien plus que des movies
Le succès monstre de la franchise Décadence a rapidement porté ses personnages et sa prémisse au-delà des confins du septième artwork. Au cours des deux dernières décennies, Jigsaw et compagnie ont tenu la vedette de jeux vidéo et de romans graphiques, en plus d’inspirer diverses collections de collectible figurines et même des manèges et parcours immersifs ayant fait la joie des amateurs de sensations fortes.
Une figurine à l’effigie de la poupée Billy, personnage de la série Décadence
Picture tirée du web site Amazon.ca
Souvent imitée…
Comme tout phénomène culturel d’une telle ampleur, la saga Décadence a inspiré bon nombre de pastiches, parodies et [très] pâles copies. On pense, entre autres, à la série Movies de peur qui s’en est à maintes reprises inspirée, ou encore à des œuvres – le terme est généreux – comme Are You Scared, ayant repris le idea… mais avec des résultats beaucoup moins glorieux. Une comédie musicale relatant les événements du premier movie vient également de prendre l’affiche à New York.
Regina Corridor et Anna Faris dans une scène de la série Movies de peur.
Picture d’archives
La renaissance d’un style
Plusieurs attribuent à Décadence la paternité d’un nouveau sous-genre cinématographique : le torture porn. En quoi consiste-t-il ? Il est caractérisé par ses scènes d’une violence inouïe, où les meurtres et séances de torture sont présentés de manière insistante, impudique et explicite, à l’picture de la pornographie. Il regroupe également des titres comme L’Auberge, Martyrs, Captivité, The Human Centipede et la relecture du classique I Spit On Your Grave, lancée en 2010.
Bientôt à la télévision ?
Après le cinéma, l’univers macabre de Décadence pourrait bientôt être décliné au petit écran. En 2021, le président de Lionsgate TV confirmait au journal américain Deadline qu’un projet de série télévisée faisait partie des conversations internes. Rien ne s’est encore concrétisé, mais les followers continuent d’espérer.
Déverser du sang… pour en récolter
Si la série Décadence a fait son nom à grands coups de décalitres d’hémoglobine déversés copieusement, elle a également permis aux banques de sang de se renflouer au fil des ans. Aux États-Unis, une campagne promotionnelle bien spéciale accompagne la sortie de chaque nouveau chapitre : les cinéphiles sont invités à faire don de leur sang en échange d’une entrée gratuite pour découvrir les plus récentes aventures de Jigsaw.
Plus d’une centaine de victimes
En près de 20 ans, ce sont 105 victimes qui ont perdu la vie au fil des neuf premiers chapitres, toutes dans des circonstances particulièrement spectaculaires. Le plus sanglant demeure Décadence 3D – le septième volet –, où pas moins de 27 personnes ont péri aux mains de Jigsaw et de ses pièges diaboliques.
L’acteur Scott Patterson a incarné le détective Peter Strahm dans Décadence IV et Décadence V.
Picture d’archives
Un blason à redorer
Certes, le premier Décadence a laissé une marque indélébile, autant dans l’esprit des cinéphiles que dans l’industrie. Mais son héritage, quant à lui, a été terni par des suites de qualité, disons, variable. Elle a d’ailleurs touché le fond du baril en 2021 avec Spirale, un neuvième chapitre honni par les followers et les critiques. Décadence X parviendra-t-il à redorer le blason de la série ? On le souhaite ardemment.
Retour dans le passé
Que nous réserve ce 10e chapitre tant attendu de la série Décadence ? On sait que l’intrigue nous ramènera dans le passé, entre les événements des deux premiers movies. On y retrouvera ainsi John Kramer, qui s’envole vers le Mexique alors qu’on lui a promis un traitement révolutionnaire contre son most cancers incurable. Mais lorsqu’il réalisera que les instigateurs de ce voyage médical l’ont floué, il mettra ses mécaniques à revenue pour leur apprendre une bonne leçon.
L’actrice Shawnee Smith est de retour dans Décadence X, reprenant son rôle d’Amanda Younger.
Alexandro Bolaños Escamilla/Lionsgate
- Décadence X prendra l’affiche vendredi.