L’état psychological de l’homme accusé en lien avec une attaque sanglante au couteau en plein palais de justice de Longueuil sera évalué.
Le file d’Alexandre Garcés, 44 ans, était de retour en cour mercredi matin, à l’endroit même où un interprète judiciaire, Hai Thach, a été poignardé au début du mois.
L’accusé fait face à des accusations de tentative de meurtre et de possession illégale d’armes.
Alexandre Garcés, accusé.
Photograph tirée du compte Fb d’Alexandre Garcés
Après s’être entretenue avec l’équipe traitante de Garcés, l’avocate de ce dernier, Me Anne-Sophie Dagenais, a demandé que son état psychological soit évalué. Une ordonnance a ainsi été rendue par le juge Marc-Antoine Carette, visant à déterminer si l’accusé était atteint de troubles mentaux de nature à ne pas engager sa responsabilité criminelle au second du crime.
Il doit revenir en cour le mois prochain.
Par ailleurs, la Couronne au file était d’abord représentée par Me Virginie Leblond, du bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales de Longueuil. Une procureure du Bureau de la grande criminalité et des affaires spéciales, Me Justine Allison Blair, pilote maintenant cette trigger.
Plus de sécurité
L’attaque survenue le 9 janvier dernier avait semé la panique au palais de justice. La victime avait été poignardée sauvagement à plusieurs reprises, dans un cubicule. Gravement blessé, l’interprète judiciaire de 68 ans s’était réfugié dans une salle de bain, avant d’être secouru par des constables spéciaux.
L’accusé avait ensuite été arrêté sur place. Il n’avait rien à faire au palais de justice au second du drame. Il aurait voulu s’en prendre à une personne représentant le système judiciaire, avait-on appris.
Cette attaque a d’ailleurs ramené dans l’actualité le file de la sécurité dans les palais de justice. Plusieurs intervenants du milieu judiciaires, dont les juges, ont demandé à Québec d’installer des arches de sécurité à l’entrée des palais de justice.
Photograph Agence QMI, JOEL LEMAY
Depuis la semaine dernière, des fouilles plus corsées sont effectuées à Longueuil, mais aussi à Laval et Saint-Jérôme.
Les constables passent un bâton détecteur de métal sur chaque individu qui entre dans le bâtiment. Une fouille de leurs effets personnels est aussi effectuée.
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